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  • Société Francophone d’Arthroscopie

Nous avons eu la confiance de la Société Francophone d’Arthroscopie pour accueillir début février trois internes de chirurgie orthopédique, dans le cadre du « Travelling Fellowship »

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Le Pôle Chirurgical du Membre Supérieur et de la Main

CHONDROME

  • Ablation de la lésion intra-osseuse et comblement de la cavité par une greffe osseuse
  • Après l'intervention mobilisation normale de la main opérée pour minimiser le risque de raideur
  • Risque de récidive
  • Risque de fracture de l'os opéré
  • Vérifier l'absence d'autre chondrome sur les 2 mains les 2 pieds le gril costal (risque de dégénérescence)

PRECISIONS

L’anomalie 

Anomalie osseuse nécessitant l’évidemment de l’os et son comblement par du tissu osseux, radiographie et scanner précisent la lésion.

Principe de l’intervention

Le chirurgien a discuté avec vous l’indication chirurgicale ; Selon la balance bénéfice-risque, et en accord avec vous le chirurgien vous a proposé :

Exérèse de la lésion du pied par une incision centrée sur l’os à atteindre et après dissection des branches nerveuses, comblement par une greffe osseuse autogreffe ou allogreffe ;

Une autogreffe est un prélèvement sur le patient par un 2ème foyer opératoire pour mise en place sur site receveur.

Une allogreffe est du tissu osseux de quelqu’un d’autre (recueil des têtes fémorales lors de la mise en place des prothèses de hanche, ces prélèvements sont traités et mis à disposition d’autres patients).

Os venant de quelqu'un d’autre :

Si la cavité a comblé est trop importante pour être comblée complètement par une greffe osseuse prélevée sur le membre opéré -même à distance du foyer opératoire-, survient la nécessité de combler la cavité par du tissu osseux issu de quelqu'un d'autre (recueil des têtes fémorales lors de la mise en  place des prothèses de hanche, ces prélèvements sont traités en laboratoire et mis à disposition d’autres patients); le risque est alors d'une mauvaise intégration de cet os d'origine extérieure, nécessitant si ce risque se réalise l'ablation de cette greffe et son remplacement par une greffe osseuse prélevée sur le bassin: la prise d'une greffe d'os sur votre bassin n'est pas proposé en première intention car nécessite une hospitalisation jusqu'à ce que vous pouvez marcher et car ce prélèvement peut être suivi d'une boiterie temporaire.

Les donneurs de greffe osseuse (le plus souvent les opérés d'une prothèse de hanche à qui la tête du fémur est réséquée durant l'intervention) sont choisis comme étant non porteur d'une maladie transmissible par le sang, c'est un laboratoire qui assure le conditionnement et la transformation de l'os prélevé.

L’intervention est bien codifiée, elle est le plus souvent réalisée sous anesthésie locorégionale, peut être réalisée en ambulatoire ou justifier d’une hospitalisation de quelques jours ; une ou plusieurs incisions sont nécessaires dont la taille dépend des difficultés rencontrées.

Le chirurgien vous a expliqué les autres alternatives (ci après) ; le chirurgien pourra, si nécessaire selon les découvertes per-opératoires ou d’une difficulté rencontrée, procéder à une autre technique jugée par lui-même plus profitable à votre cas particulier.

En cas de non intervention 

  • Risque d’évolution vers une lésion plus volumineuse, dont le volume peut gêner le chaussage.
  • La lésion peut atteindre une articulation et la détruire générant des séquelles fonctionnelles immédiates ou secondaires (par l’apparition d’une arthrose secondaire) la lésion peut aussi comprimer un structure et ainsi créer des douleurs ;
  • La compression d’un nerf peut expliquer des troubles sensitifs des orteils.
  • L’os fragilisé par la lésion peut se fracturer suite à un choc de moindre importance (la fracture prend le nom de fracture pathologique).

Les alternatives 

Essentiellement la ponction téléguidée ; le risque de récidive est important (après intervention chirurgicale ce risque existe aussi mais plus faible), mais en cas de non intervention la ponction téléguidée permet d’établir le diagnostic et permet d’indiquer les risques pris de la non exérèse de la lésion osseuse

Bénéfices de l’intervention et résultat final 

  • Diminution de la gêne et des douleurs ; retour à une marche normale et un chaussage normale; disparition complète du volume
  • Diminution du risque de fracture sur os fragilisé (dite fracture pathologique)
  • Les contraintes post opératoires- sous toutes réserves (une découverte en cours d’intervention peut les modifier) -  les contraintes liées aux suites seront :
  • L’arrêt de travail sera de 15 jours à 6 semaines
  • L’interdiction de mouiller la plaie pendant minimum deux semaines sinon le risque est l’infection post opératoire.
  • L’interdiction de pratique sportive courante sera de 6 semaines à partir de l’intervention
  • L’appui total sur le pied opéré et la mobilisation du membre opéré sera possible après 6 semaines
  • Il n’y a pas d’immobilisation obligatoire : mobilisation prudente du membre opéré, avec appui soulagé entre la sortie de l’Hôpital et la date de6 semaines à partir de l’intervention.
  • La conduite automobile est interdite jusqu’à ce que le conducteur soit en pleine possession de ses moyens

Sous toutes réserves car les suites peuvent être plus difficiles qu’indiqué et la survenue d’une complication peut laisser des séquelles handicapantes ; certaines complications peuvent nécessiter une reprise chirurgicale.

Sous toutes réserves car une découverte en cours d’intervention peut modifier les contraintes post opératoires décrites ci-dessus et peut nécessiter une 2ème intervention.

 

Risque de séquelle et de complication spécifique à l’intervention décidée pouvant nécessiter une reprise chirurgicale :

 

Persistance des douleurs postopératoires

Non incorporation de la greffe osseuse

Inflammation du foyer opératoire liée à la réaction à l’allogreffe faisant craindre une infection osseuse, l'inflmmation pouvant créer des désordres locaux (par exemple difficulté de mobilisation du tendon)

Infection osseuse

La récidive de la lésion

Les lésions accidentelles tendineuses et vasculo-nerveuses sont exceptionnelles

 

Les complications dont le risque est commun à toutes les interventions  sont (liste non exhaustive) :

Pour plus d’information consultez  sur le site : www.epaulemain.fr

La rubrique :  infos pratiques chapitre : informations sur les risques et complications

 

Le manque de résultat

Nécessitant une deuxième intervention à un délai variable par rapport à la première.

 

L’hématome 

Se résorbe le plus souvent spontanément ; nécessite rarement  une reprise chirurgicale (évacuation et drainage).

 

Problèmes cicatriciels précoces

Nécrose cutanée : des berges ou plus étendue survenue favorisée par la difficulté chirurgicale ou l’état du membre suite à une maladie ou un accident, 

Cicatrice hypertrophique : La cicatrice peut rester gonflée, rouge, sensible pendant plusieurs semaines, une raideur locale peut être associée ; la rééducation cutanée améliore la cicatrice (par les contraintes mécaniques) et améliore la mobilité. Cette même rééducation post opératoire peut prévenir ces troubles cicatriciels.

 

Problèmes cicatriciels tardifs

La cicatrice peut devenir hypertrophiée créant une chéloïde dont l’explication est surtout la constitution biologique, le traitement est surtout de médecine physique,

Prévention : massages cicatriciels (et autre rééducation cutanée) et éviter l’exposition au soleil.

Survenue d’un kyste épidermoide (développement sous cutané d’un fragment cutané qui s’est introduit dans la plaie opératoire)dont le traitement est l’exérèse chirurgicale.

 

Les méfaits du tabac 

L’arrêt du tabac est nécessaire car le tabac augmente le risque de complications surtout infectieuses et cutanées (difficultés cicatricielles, nécrose cutanée, défaut de consolidation osseuse…).

 

Une raideur

Le risque de raideur est très important si l’articulation a été opéré mais la raideur des articulations autour du foyer opératoire peut survenir liée à l’immobilisation ou la non utilisation pour diverses raisons ; dans des cas graves elle est associée à un syndrome algodystrophique (voir plus loin) ; la rééducation permet d’améliorer la mobilité ;

Prévention : la rééducation et/ou la mobilisation post opératoire précoce permet de prévenir la raideur.

 

Douleurs au froid 

Des douleurs peuvent survenir lors de l’exposition au froid pendant plusieurs années, l’évolution spontanée est la régression lente ; la protection contre le froid est le seul traitement et la seule prévention.

 

Une atteinte nerveuse

Une atteinte d’une branche nerveuse (pris dans un tissu fibreux cicatriciel, ou section en cours d’intervention) est exceptionnelle ; plus fréquemment s’observe une sensation moindre autour d’une cicatrice pendant une période transitoire. ; La repousse d’une branche nerveuse blessée peut s’accompagner de douleurs névromateuses. L’électrothérapie transcutanée, la rééducation cicatricielle et un traitement médical améliore les signes cliniques, à défaut de quoi une intervention  se discute.

 

Une atteinte vasculaire

Par lésion d’un vaisseau important à l’origine d’une hémorragie ou d’un hématome compressif est exceptionnelle ; elle justifie une reprise chirurgicale en urgence.

 

L’infection post opératoire : est parfois liée à la pathologie opérée mais parfois sans relation avec cette dernière

Le risque est diminué si vous ne fumez pas et si vous respectez les consignes concernant les soins locaux surtout pour éviter l’humidification de la plaie opératoire : ces consignes seront précisées lors de la remise des ordonnances de sortie ; pourtant malgré la bonne observation des consignes le risque plus faible persiste,

La réalisation de ce risque peut être favorisé par la pathologie soignée (ex : lésion infectieuse), par l’intervention réalisée (ex : chirurgie osseuse), par votre état de santé (ex : diabète, tabac…) ;

►En cas de doute sur une infection post-opératoire une surveillance vous sera proposée ;

►En cas d’infection confirmée le traitement proposé comportera un ou plusieurs des traitements suivants : soins locaux, antibiothérapie, excision chirurgicale des tissus infectés ; dans les cas graves ces trois traitements seront associés 

 

L’algodystrophie ou Syndrome Douloureux Régional Complexe (SRDC) 

L’algodystrophie est une complication non exceptionnelle, suite à une intervention chirurgicale ou un accident. Elle est le plus souvent imprévisible. Elle se manifeste par une inflammation régionale qui dépasse le foyer traumatique ou chirurgical atteignant souvent les extrémités, prédominant le soir ; son traitement est médical (anti-inflammatoires, antalgiques) et fonctionnel (rééducation, port d’orthèses) ; l’évolution spontanée se vers le refroidissement de cette inflammation en plusieurs mois pouvant laissée place à une raideur du membre (d’où l’importance du traitement fonctionnel pour garder la mobilité) et des douleurs séquellaires.

Prévention :

Pour réduire ce risque : Mobilisation et utilisation du membre opéré dans toutes ses amplitudes autorisées des son réveil de l’anesthésie mais sans forcer sur la douleur (si besoin à l’aide d’un kinésithérapeute) ; La prise d’un traitement efficace contre la douleur diminue le risque (ne pas hésiter à consulter si le traitement antalgique n’est pas efficace) ; être décontracté le jour de l’intervention ; Prise de vitamine C à débuter un mois avant l’intervention jusqu’à un mois après.

 

La liste n’est pas exhaustive et une complication exceptionnelle peut survenir, liée à l’état local ou à une variabilité technique. Toutes les complications ne peuvent être précisées, ce que vous avez compris et accepté.

 

Facteurs aggravants

  • Vos antécédents,
  • Vos pathologies et terrains associées
  • (obésité, diabète, autres maladies métaboliques, maladies rhumatismales, maladies vasculaires ...)
  • Le tabac,
  • Votre hygiène de vie (alimentation, hygiène...)
  • Votre comportement (anxiété, respect des consignes .....)

Peuvent augmenter la probabilité que ces risques se réalisent ainsi que leur importance; l'augmentation des risques augmente le risque de séquelles.

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